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Les motivations, les besoins, ainsi que les attentes sont liés à des individus, à leurs projets, aux environnements dans lesquels ils évoluent. Toutes ces attentes vont se traduire par des demandes de formation qui prennent dès lors des formes différentes : perfectionnement, acquisition de nouvelles connaissances, maîtrise de l’évolution des environnements professionnels.
La liste est longue et intéresse surtout les RH.
De prime abord, la réponse pourrait paraître voisine. Il s’agirait alors d’acquérir des compétences nouvelles : analyse financière, lecture des comptes d’une entreprise, appréciation des performances d’une structure, valorisation d’une cible. Le droit des sociétés, la fiscalité, matière mouvante et vivante s’il en est, les différents modes d’actions commerciales. Toutes choses que l’on pourrait, aussi, simplement chercher à naturellement rafraîchir ou à approfondir.
Étant entendu que rares, voire très rares sont les cadres qui ont eu à s’intéresser aux « finances » pendant leurs parcours professionnels, Que même les managers de centres de profits, à qui ont pu être confiées des responsabilités globales, n’ont pas eu à mener les arbitrages auxquels se livre un patron.
Que les quelques Présidents de filiales de grands groupes, qui d’aventure, ont eu à connaître de vraies responsabilités de chefs d’entreprise, n’en sont pas les patrons,
À tous, il leur manque l’expérience de la prise de risque personnel, qui consiste à engager son patrimoine familial, dimension qui leur est inconnue et qui représente le fossé entre dirigeant et patron.
Alors, la formation à la reprise d’entreprise revêt une toute autre dimension.
Que doit rechercher une formation destinée à la reprise d’entreprise ?
Tout d’abord, effectivement, un apport de connaissances.
Des techniques d’analyse de bilans et de comptes de résultats, qui vont permettre de mesurer les performances des cibles, de les valoriser.
La connaissance des circuits liés à la reprise d’entreprise.
Une somme d’informations sur le secteur d’application du candidat, sur les opportunités et menaces du marché qu’il vise, peut-être sur un métier nouveau, qui devrait au moins présenter des liens étroits avec son expérience professionnelle.
Tout ceci dans la perspective de devenir à son tour patron, ce qui signifie que l’on va convaincre des partenaires financiers, quels qu’ils soient, du bien fondé de la démarche du candidat à la reprise.
Alors, la formation à la reprise intègre une nouvelle donne : la communication du candidat vers un monde nouveau.
Le banquier, qu’il va rencontrer sur un registre nouveau pour lui, alors que jusqu’à présent, il ne l’abordait que pour des questions d’ordre privé : habitation, véhicule, consommation… il faut à présent acquérir des techniques et un vocabulaire neufs, qui permettront au candidat d’être crédible et suivi dans son projet. Communication aussi vers son réseau, techniques et modalités qui lui étaient jusqu’alors inconnues.
Communication vers les acteurs de la reprise, institutionnels (CCI, Banques, voire CM), intermédiaires,…
Les « net-workers », adeptes du réseau, sont habitués à solliciter leurs réseaux, encore faut-il qu’ils apprennent maintenant à faire passer ces informations spécifiques et nouvelles dans leurs relations.
Cette communication, qui concerne le projet nouveau – ne pas chercher du travail, mais une entreprise à reprendre – projet aventureux et aujourd’hui à la mode, comment est-il compris par les autres ? Surtout, par le cercle familial et de façon bien plus sensible par la famille elle-même, qui va perdre une certaine « sécurité » liée à un nouveau statut social ?
Nous intégrons par ailleurs une donnée nouvelle : la définition de la cible recherchée
Car cette cible sera fonction du projet de reprise qui aura été bâti au préalable. Nous agrégeons ici encore une dimension nouvelle.
Cette définition d’un projet de reprise, par contre, n’est pas habituelle pour ce qu’elle demande d’engagements de la part de la famille, en particulier, qui se voit proposer un modèle de vie nouveau, pour ce qu’elle exige de remise à plat des savoir, savoir-faire et savoir être, afin de décider, en fonction des souhaits professionnels, privés et rêvés, de la nouvelle orientation que le candidat souhaite imprimer à son existence.
Mais à quel moment pourrait se déclencher la recherche d’une formation à la reprise d’entreprise : lors de l’émergence du projet, lorsque le candidat travaille à son bilan de compétences et décide qu’il ne peut plus supporter sa vie de salarié ? ou encore, après quelques longs mois passés à rechercher des cibles, souvent sans que de notables avancées soient enregistrées ?
La recherche d’une formation à la reprise d’entreprise devrait intervenir dès l’instant où le candidat, après avoir défini et établi sa motivation de devenir patron, va décider de se lancer dans cette aventure et entamer la démarche.
La recherche d’une formation à la reprise d’entreprise devrait intervenir dès l’instant où le candidat, après avoir défini et établi sa motivation de devenir patron, va décider de se lancer dans cette aventure et entamer la démarche.
Par rapport à ses objectifs, le candidat aura défini les ressources nécessaires à l’atteinte de ses objectifs.
L’analyse de ces besoins le conduit à constater ses lacunes et donc à identifier les mécanismes qui lui manquent dans sa « boîte à outils ». Il pourra alors définir son cahier des charges, ce qui va lui permettre d’aller chercher les informations manquantes.
Cette mise en ordre de bataille du candidat, par sa préparation avec comme but de reprendre une entreprise, va déboucher sur une meilleure performance, un plus grand professionnalisme, spirale vertueuse qui le rendra plus crédible et donc plus diligent dans l’atteinte de son objectif que ses concurrents, les autres candidats à la reprise d’entreprise.
Le suivi d’une formation présente ainsi des avantages incontestables.
La formation va permettre au candidat de déjouer les pièges éventuels, d’imaginer et de bâtir des solutions qui lui permettront de répondre aux problématiques spécifiques de chacun des dossiers auxquels il sera confronté.
Un candidat qui se forme investit dans une opération dont la rentabilité n’est pas immédiate (18 mois au minimum), mais cet investissement sensibilise son entourage et son réseau à toute l’importance qu’il accorde au virage qu’il a décidé de négocier.
La formation va fournir au candidat les outils qui vont lui permettre de négocier avec plus de crédibilité, de faire montre de son investissement personnel, d’être en emphase avec les professionnels du marché, ce qui va lui faciliter la progression dans la complexité de la reprise.
Enfin, le cursus qui propose un suivi post-formation, va lui assurer un soutien tout au long de ce parcours semé d’embûches.
Toute formation devrait en effet comporter un accompagnement assuré par un professionnel de l’accompagnement à la reprise d’entreprise. C’est à dire, un « mouton à cinq pattes », qui ait la dimension, l’expérience de chef d’entreprise, qui mesure ce « qu’être caution personnelle » implique, qui ait les compétences et les capacités d’un coach, de l’intérêt pour l’humain, une expertise technique en particulier lors des montages financiers et fiscaux, et enfin la mesure qui le laisse s’effacer tranquillement, en toute modestie, lors de la réussite de la reprise.
Une formation à la reprise d’entreprise est vivement recommandée, elle représente un permis de conduire pour réussir son projet de reprise d’entreprise.
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