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Vous avez signé ! Comment appréhender les 100 jours après la reprise 1/4

Introduction

À l’issue de la dure campagne au cours de laquelle le repreneur motivé aura durement bataillé pour remporter son affaire, il signe enfin son protocole d’accord.

Pendant les 3 mois qui suivent, il lui faut encore monter sa structure, procéder aux « due diligences », courir les organismes de financement et de cautionnement pour boucler son tour de table,…, pour être paré le jour de la signature des actes de cession.

Le lendemain de la signature le voici en état de grâce : 100 jours historiques consacrés (lesquels, au demeurant, peuvent se réduire comme se prolonger), déterminants dans la prise de possession définitive de la cible.

Selon l’étude OSEO 2005, parmi les principaux problèmes rencontrés après l’opération de reprise figure au premier plan, pour 40% des réponses, la compétence des RH. Cette présentation de la difficulté rencontrée invite à s’interroger sur la projection du repreneur sur la période d’accompagnement, période de forte fragilité pour l’entreprise dans son ensemble et le repreneur tout particulièrement.

Une période singulièrement paradoxale

Pour celui qui estime pouvoir se reposer et profiter enfin de son statut de dirigeant ayant mené à bien son opération de reprise, le voici condamné à se mobiliser entièrement (à 400%), à user de son intuition, à mettre en jeu toutes ses facultés de concentration, ses capacités de décision.

Certains souhaiteraient, pouvoir enfin mener tambour battant les opérations de restructuration, de réorganisation, de re-développement qu’ils avaient pu prévoir dans leur business plan, il leur faut écouter, analyser, rencontrer, interpréter…
Alors que les échéances commencent à courir, le repreneur doit apprendre, modifier, réviser, reprendre ses prévisions, donc prendre du temps.
Alors qu’il s’est entouré de son coach, spécialiste en accompagnement dans la reprise d’entreprise, de son avocat avec lequel il a discuté des différents points de son protocole d’accord et de sa garantie d’actif et de passif, d’un agent d’assurances, d’un comptable, qu’il a rejoint un groupe d’anciens de son école, candidats à la reprise d’entreprise,…, le voici seul.

Cette étape est particulièrement paradoxale par l’enchevêtrement de situations, d’états contradictoires : Transition, Mesure, Préparation.

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